Villes d'Uribe
LEIOA
Leoia se dresse avec fierté les yeux rivés sur l’Abra et sur la ria.
Tout comme pour bien des petits villages d’Uribe, l’histoire de Leioa est non seulement liée aux guerres de bandes qui opposèrent les lignées de la noblesse de Biscaye, à sa multitude de fermes traditionnelles, dites “caserios”, dispersées çà et là dans un cadre verdoyant, mais aussi aux origines de l’ “Anteiglesia” (village dont les origines remontent à l’époque où les communautés se réunissaient et s’organisaient autour d’une église).
Outre le fait de ses activités directement liées à l’agriculture et à l’élevage traditionnels, Leioa se singularise par son caractère polyvalent, puisque s’y développèrent également des activités telles que la pêche, sans compter celles de la marine marchande, du transport par gabarres et par halage, des moulins du Gobela, des forges, ainsi que celles liées à la production de charbon végétal et à la construction de bâtiments.
L’industrialisation, et notamment le grand bouleversement survenu dans les années 60 du fait de l’implantation d’importantes entreprises ont fait de Leioa une localité en essor constant, qui n’a cessé de se transformer tout en proposant à ses habitants une offre culturelle riche en loisirs, dont les fêtes patronales de ses différents quartiers se déroulant entre le printemps et l’automne.
À cette occasion, mentionnons les événements incontournables qui s’y tiennent : l’ “Umore Azoka” (Salon de l’humour), la “Maskarada” de Lamiako, la nuit de Saint-Jean avec ses feux de joie à Elexalde, le concours culinaire de “Marmitako” à Basaez, ainsi que le championnat d’ ”Aurresku” de Biscaye qui se tient à Ondiz.